Vissage sacro-iliaque percutané
Mohamed Amine Karabila, Ahmed Bardouni
Corresponding author: Mohamed Amine Karabila, Service de Chirurgie Orthopédique et de Traumatologie, CHU Ibn Sina, Rabat, Maroc
Received: 14 Nov 2015 - Accepted: 28 Nov 2015 - Published: 16 Dec 2015
Domain: Clinical medicine
Keywords: Vissage, luxation, percutanée
©Mohamed Amine Karabila et al. Pan African Medical Journal (ISSN: 1937-8688). This is an Open Access article distributed under the terms of the Creative Commons Attribution International 4.0 License (https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/), which permits unrestricted use, distribution, and reproduction in any medium, provided the original work is properly cited.
Cite this article: Mohamed Amine Karabila et al. Vissage sacro-iliaque percutané. Pan African Medical Journal. 2015;22:372. [doi: 10.11604/pamj.2015.22.372.8428]
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Vissage sacro-iliaque percutané
Mohamed Amine Karabila1,&, Ahmed Bardouni1
1Service de Chirurgie Orthopédique et de Traumatologie, CHU Ibn Sina, Rabat, Maroc
&Auteur correspondant
Mohamed Amine Karabila, Service de Chirurgie Orthopédique et de Traumatologie, CHU Ibn Sina, Rabat, Maroc
Nous rapportons le cas d'un patient âgé de 21 ans, victime d'une chute en moto. Le bilan radiologique objective une disjonction symphyse pubienne, une disjonction sacro iliaque gauche avec uneascension ouverture de l'hémi-bassingauche (A et B). Le patient a bénéficié au début de l'intervention d'une réduction de l'ascension de la sacro-iliaque par traction sur le membre puis ostéosynthèse première de la symphyse pubienne par une plaque de cotyle puis un vissage sacro-iliaque (C). Le vissage sacro-iliaque percutané nous semble une technique fiable et reproductible. Le traitement des fractures instables du bassin est pour nous la meilleure indication. La réduction des lésions avant toute tentative de vissage est indispensable. Si la réduction n'est pas obtenue, il est préférable de s'orienter vers une autre technique d'ostéosynthèse. La chirurgie doit se faire le plus rapidement possible après le traumatisme et si possible dans les 24 premières heures. A 12 mois de recul, le patient peut faire 10 km de marche avec 20 kilos dans le dos.
Figure 1: (A) radiographie du bassin montrant la disjonction de la symphyse pubienne et l'ascenssion de l'hémibassin gauche; (B) scanner montrant la disjonction sacro-iliaque gauche; (C) radiographie de bassin de contrôle