Carcinome à cellules de Merkel: Une nouvelle observation
Ramli Inssaf, Hassam Badredine
Corresponding author: Ramli Inssaf, Service de Dermatologie et Vénérologie, CHU Ibn Sina, Université Mohammed V, Rabat, Maroc
Received: 16 Oct 2015 - Accepted: 04 Nov 2015 - Published: 18 Nov 2015
Domain: Clinical medicine
Keywords: Carcinome de Merkel, nodule, tumeur neuroendocrin
©Ramli Inssaf et al. Pan African Medical Journal (ISSN: 1937-8688). This is an Open Access article distributed under the terms of the Creative Commons Attribution International 4.0 License (https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/), which permits unrestricted use, distribution, and reproduction in any medium, provided the original work is properly cited.
Cite this article: Ramli Inssaf et al. Carcinome à cellules de Merkel: Une nouvelle observation. Pan African Medical Journal. 2015;22:256. [doi: 10.11604/pamj.2015.22.256.8202]
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Carcinome à cellules de Merkel: Une nouvelle observation
Ramli Inssaf1,&, Hassam Badredine1
1Service de Dermatologie et Vénérologie, CHU Ibn Sina, Université Mohammed V, Rabat, Maroc
&Auteur correspondant
Ramli Inssaf, Service de Dermatologie et Vénérologie, CHU Ibn Sina, Université Mohammed V, Rabat, Maroc
Le carcinome à cellules de Merkel (CCM) est une tumeur neuroendocrine très rare, de localisation cutanée primitive et d'évolution très grave. Sur le plan clinique, il s'agit d'un nodule inflammatoire dermo-hypodermique dur, bien circonscrit, dont la taille moyenne est de 1 à 3 cm, localisé sur les membres ou le visage. Des études récentes ont permis d'isoler un nouveau virus étroitement associé au CCM, dénommé MCPyV. Ce virus, appartenant à la famille des polymavirus, a suscité un regain d'intérêt, tant pour le suivi et la prise en charge médicale que du point de vue cognitif. Le traitement du CCM est mal défini. La chirurgie reste le principal traitementaux stades localisés (stade I et II). La radiothérapie adjudante augmente de façon significative le taux de survie à deux ans. Dans les formes métastatiques, la chimiothérapie peut être utilisée comme un traitement palliatif. Par ailleurs, les thérapies ciblées restent l'espoir dans ces formes avancées. Nous rapportons le cas d'un homme de 93 ans, consultait pour un nodule angiomateux ferme de l'avant bras gauche (A) dont l'étude immuno-histologique a permis de retenir le diagnostic d'un CCM (B). Une chimiothérapie palliative à base de Cisplatin était indiquée. Le patient est décédé 8 mois après le diagnostic du CCM.
Figure 1: A) nodule ferme érythémato-violacé de la face externe de l’avant bras; B) prolifération tumorale massive monomorphe à activité mitotique élevée