Le diagnostic anténatal de l’iniencéphalie
Hanane Saadi, Abdelaziz Banani
Corresponding author: Hanane Saadi, Service de Gynécologie Obstétrique I, CHU Hassan II, Fès, Maroc
Received: 08 Mar 2013 - Accepted: 03 Mar 2015 - Published: 03 Mar 2015
Domain: Maternal and child health
Keywords: Iniencéphalie, diagnostic anténatal, malformation
©Hanane Saadi et al. Pan African Medical Journal (ISSN: 1937-8688). This is an Open Access article distributed under the terms of the Creative Commons Attribution International 4.0 License (https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/), which permits unrestricted use, distribution, and reproduction in any medium, provided the original work is properly cited.
Cite this article: Hanane Saadi et al. Le diagnostic anténatal de l’iniencéphalie. Pan African Medical Journal. 2015;20:194. [doi: 10.11604/pamj.2015.20.194.2557]
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Le diagnostic anténatal de l’iniencéphalie
Hanane Saadi1,&, Abdelaziz Banani1
1Service de Gynécologie Obstétrique I, CHU Hassan II, Fès, Maroc
&Auteur correspondant
Hanane Saadi, Service de Gynécologie Obstétrique I, CHU Hassan II, Fès, Maroc
L'iniencéphalie est une malformation rare de la charnière cervico-occipitale. Elle appartient au spectre des anomalies du tube neural. C'est une malformation létale qui touche surtout le sexe féminin. Le diagnostic anténatal par échographie est possible dés 12 à 13 semaines d'aménorrhées (SA). L'iniencéphalie est caractérisée par une extension majeure de la tête, la continuité entre la tête et le tronc et un raccourcissement du rachis et les vertèbres cervicales avec non fermeture de l'arc postérieur. Elle peut être associée à d'autres malformations types une omphalocèle. Il n'y a pas d'indication d'une amniocentèse car il y a absence d'anomalie chromosomique. Le pronostic est sombre puisque elle est létale. Une interruption médicale de grossesse est indiquée une fois le diagnostic est posé. Un conseil génétique sera demandé et une prévention par acide folique sera proposée avant une prochaine grossesse. Nous rapportons l'observation d'une parturiente de 30 ans, grande multipare sans antécédents pathologiques notables. L'échographie de 22SA a révélé une encéphalocéle, une continuité entre la tête et le tronc et un pied bot. L'IRM fœtale a confirmé l'encéphalocéle et le pied bot et a montré une rachischisis. Une interruption médicale de grossesse a été réalisée.
Figure 1: A) échographie anténatale de 22SA a montré une encéphalocéle ; B) une continuité entre la tête et le tronc ; C) un pied bot ; D) L’IRM fœtale a confirmé ces anomalies avec une rachischisis