Abstract

Introduction: bien d'études ont été menées sur les adhérences intrapéritonéales, mais aucune unanimité n'est encore acquise sur leur prévention. Le but de notre étude a été d'évaluer le potentiel effet d'un antiinflammatoire, parecoxib dans la prévention des adhérences ainsi que sur la cicatrisation chez des rats.

 

Méthodes: dans un modèle expérimental d'adhérences postopératoires secondaires à des lésions péritonéales par brûlure, 30 rats furent randomisés en trois groupes suivant le mode d'administration de parecoxib (groupe contrôle; intrapéritonéal; intramusculaire.

 

Résultats: le parecoxib a significativement diminué la quantité (p < .05) et la sévérité (p < .01) des adhérences postopératoires dans les deux modèles expérimentaux. Au total, 21 rats ont développé des adhérences, respectivement 9 (100%) dans le groupe A, 5 (50%) dans le groupe B et 7 (70%) dans le groupe C (p=0.05). Du point de vue de la formation des adhérences au site du traumatisme, dix-neuf rats en ont développé : 9 (100%) dans le groupe A et 5 (50%) pour chacun de deux autres groupes B et C. Une différence significative a été constatée en comparant ces groupes deux à deux : A vs B (p<0.05) ; A vs C (p<0,05). Parecoxib n'a pas compromis la cicatrisation intestinale, ni cutanée.

 

Conclusion: cette étude a montré que le parecoxib pouvait réduire la formation des adhérences postopératoires. La confirmation de la sécurité du parecoxib sur les anastomoses intestinales doit être investiguée au cours d'autres expérimentations.