Abstract

Le but de ce travail rétrospectif était de préciser les résultats de notre prise en charge des traumatismes du corps caverneux au cours des huit dernières années. De Janvier 2000 à Février 2008, 32 malades ont été opérés pour une rupture traumatique des corps caverneux. Nous avons analysé: l'âge, le mécanisme, le délai de consultation, la présentation clinique, la technique opératoire, le siège de la rupture et les lésions associées, l'évolution immédiate et les suites lointaines. Avec un recul moyen de 42 mois (12 à 84 mois), les patients étaient jeunes (23 à 51 ans), le faux pas du coït était le mécanisme le plus fréquent (21 malades) 65,6% suivi la tentative de dissimuler une érection (18,7%) (06maldes). Nos malades avaient tous consultés dans les heures qui suivaient (délai d'hospitalisation < 19 heures). 02/32 malades, soit 6,25%, avaient des urèthrorragies en plus de la présentation typique (hématome, déviation de la verge). La rupture albuginéale était située à droite chez 50% des patients, à gauche dans 43,7% (14cas) et bilatérale chez deux patients. Le siège de la rupture était proximal dans 100% des cas (32hommes). L'incision élective était notre choix dans 93,75% des cas (30 malades). . Les suites lointaines étaient favorables, hormis un gène sexuel les 06 premiers mois chez 37,4% (12maldes). La simple suture albuginéale après évacuation de l'hématome par voie élective, en dehors des cas compliqués de lésions urétrales ou vus tardivement, semblait apporter les meilleurs résultats anatomiques et fonctionnels.