Abstract

Nous rapportons un cas de toxidermie médicamenteuse dans un contexte de poly médication de psychotropes. La difficulté de l'enquête d'imputabilité de la ou des substances en cause(s) selon la méthode de Bégaud est mise en exergue dans notre contexte. Cette difficulté est liée à la représentation de la maladie mentale d'une part, et à la faible fréquence des accidents dermatologiques liée aux substances en causes d'autre part. Il apparaît que seule une prescription judicieuse de médicaments psychotropes en psychiatrie peut amoindrir le risque d'accidents dermatologiques et son corollaire d'enquête d'imputabilité à résultat aléatoire.